En 1971, Serge Gainsbourg (en collaboration avec Jean-claude Vannier), livre "Histoire de Mélodie Nelson", un album plus abouti et personnel que les album de variété précédant.
"Mélodie Nelson" est un concept album entre rock progressif et symphonique. C’est un album incomparable, le chef d’œuvre d’un Gainsbourg qui ose se dévoiler, un album qui peu vous faire frissonner des premières aux dernières notes.
Cet album, ainsi que « l’homme a la tête de choux » de 1976 (l’autre concept album de Gainsbourg) sont boudés à leur sortie par les critiques et par le grand public.
30 ans plus tard, ils sont considérés comme des références par nombre de musiciens dans le monde.
Plus tard Gainsbarre, alcoolisé, provocateur et médiatique parodiera Serge Gainsbourg avec plus ou moins de réussite, sur des albums reggae (un bon album avec aux armes etc.), vaguement Rap ou Funk (parfois grotesque)…
Gainsbarre s’attire les faveurs du jeune public, tandis que ses chefs d’œuvres moins populaires restent à (re)découvrir.
- Franck
- Touche à tout, peinture, photo et (surtout) la musique, en amateur, dans tout les sens du terme. J’aime également lire, écouter des disques, de toutes sortes et de toutes époques.
jeudi 3 janvier 2008
mardi 1 janvier 2008
Disque : Colin Newman - Commercial Suicide - 1986
En 1976, Wire était un groupe Punk prêt à bouleverser toutes les conventions, et pour cela il s'est très vite et très intelligemment éloigné des clichés du genre devenu mode.
Comme le "Velvet underground", Wire est un groupe peu connu sur le moment mais dont l'influence sur les artiste suivants allait s'avérée énorme.
A partir des années 80, Colin Newman, chanteur du groupe, enregistre 6 albums solos. "Commercial suicide" sort discrètement en 1986 sur un petit label.
Dans cet album, les titres, plutôt lents, sont prétextes à des arrangements sophistiqués, pratiquement pas de guitare, mais l'utilisation des synthé conjointement aux instruments d'orchestre est très particulière et empêche Newman de tomber dans les clichés de la musique électronique.
Ici tout vise à installer des ambiances, tantôt douces, parfois glacées, quelquefois noires, et souvent lumineuses.
Un album à écouter et à réécouter attentivement, prenant, voire impressionnant, un suicide commerciale, sans doute, mais n'est pas le cas de beaucoup de chef d'œuvres ?
Comme le "Velvet underground", Wire est un groupe peu connu sur le moment mais dont l'influence sur les artiste suivants allait s'avérée énorme.
A partir des années 80, Colin Newman, chanteur du groupe, enregistre 6 albums solos. "Commercial suicide" sort discrètement en 1986 sur un petit label.
Dans cet album, les titres, plutôt lents, sont prétextes à des arrangements sophistiqués, pratiquement pas de guitare, mais l'utilisation des synthé conjointement aux instruments d'orchestre est très particulière et empêche Newman de tomber dans les clichés de la musique électronique.
Ici tout vise à installer des ambiances, tantôt douces, parfois glacées, quelquefois noires, et souvent lumineuses.
Un album à écouter et à réécouter attentivement, prenant, voire impressionnant, un suicide commerciale, sans doute, mais n'est pas le cas de beaucoup de chef d'œuvres ?
Inscription à :
Articles (Atom)